Basés dans leur lointaine forteresse d'Alamut au Moyen-Orient, cachée au yeux de tous, les Assamites sont, par habitude et à tort, vus par les Descendants de l'Ouest comme de dangereux assassins et des diableristes sans foi ni loi, mais ils sont en réalités les gardiens d'un passé oublié, de redoutables guerriers et des érudits qui en savent plus que certains Anciens européens. Tout au long de leur histoire, les Banu Haqim ont vécu en autarcie, cherchant à être au plus loin des différents conflits entre caïnites, en particulier ceux qui opposent les Mathusalems et les Antédiluviens, les générations les plus anciennes des vampires.
Bien que reconnus comme clan indépendant depuis plusieurs générations, les Assamites ont récemment rejoint les rangs de la Camarilla, dû à l'aggressivité du Sabbat sur leur terre d'origine.
Le clan des Philosophes rêve d'un monde pur de toute injustice, où les vivants et les non-morts pourraient cohabiter en paix. Les Brujahs affirment qu'ils poussent les mortels à la révolte contre leurs maîtres par amour pour les humains. En réalité, il se pourrait qu'ils hurlent juste leur colère contre un Dieu trop distant ou inexistant qu'ils ne pourront jamais combattre, contre une malédiction qu'ils ne pourront jamais lever.
Les idées reçues parmi les campires décrivent les Brujahs comme des punks, des membres de gangs, des immigrés mal intégrés rejetés par la société qui devrait les protéger et des émeutiers brandissants des banderoles et lançant des cocktails Molotov, mais son désir de rebellion est bien plus profond et inclut le fraudeur escroquant sa propre entreprise, l'avocat représentant les pauvres gratuitement et le néonazi prétendant faire partie de la « nouvelle droite ».
Une faim plus vieille que l'humanité brûle dans le corps des Loups. Là où les autres descendants maudissent leurs appétits et choisissent la cage dorée d'une ville et la laisse d'une hiérarchie sociale, les Loups acceptent que la Bête fait partie d'eux et sont libres de toute entrave. Les considérer comme de “bons sauvages” est périlleux, car les membres du clan de la Bête n'ont que méprit pour l'arrogance de la civilisation et seuls les plus forts survivent aux chasses sanglantes et aux initiations brutales de ce clan.
Les membres du clan gangrel sont des parias, des vagabonds, des voyous et des chasseurs. Ils ont leurs refuges dans les parties les plus pauvres de la ville et n'en éprouvent aucune honte. Ils revendiquent peu de domaines, mais ils n'obéissent à aucun prince. Si un Loup pénètre dans une ville, le prince doit soit l'accepter, soit le combattre pour qu'il s'en aille.
Un psychologue affirmerait que les membres du clan de la Lune sont atteints de schizophrénie, de dépression, de troubles obsessionnelscompulsifs, ou de trouble de stress post-traumatique, simultanément ou non selon les cas. En réalité, les Malkaviens souffrent à la fois de toutes ces afflictions et d'aucune. Comme les “fous sages” des poèmes, leurs folies viennent du fait qu'ils voient trop du monde à la fois, qu'ils comprennent les choses trop profondément et qu'ils ressentent des émotions trop fortes pour être supportables. Ils utilisent le sang comme calmant, mais ce n'est qu'une solution temporaire.
Les autres vampire sont depuis lontemps persuadés, à tort, que rares sont les familles de Descendants aussi disparates que les Malkaviens. En voyant les Déments, les autres clans se disent qu'étant donné qu'ils sont tout fous leurs origines respectivent n'ont pas vraiment d'importance. Mais pour les Malkaviens, les origines sont en fait très importantes. Les sires et les dames peuvent choisir des infants de tous les milieux, âges, ethnies et sexes possibles mais tous les mortels que les Malkaviens étreignent possèdent quelque chose que seul un Fou peut voir. Les dons recherchés par les Malkaviens sont la “seconde vue” ou la “clairvoyance”, et les sires et dames visent toujours des humains “brisés” par leur vie. Tous les Malkaviens souffrent d'une maladie mentale après leur Étreinte.
Pour les Nosferatus, l'Étreinte est une descente vertigineuse dans l'abjection, car le Sang de l'Horreur déforme graduellement et malgré leur résistance les tissus de leur corps humain en une abomination grotesque. Pendant des semaines de souffrance, des difformités similaires à d'horribles anomalies congénitales, à des tumeurs cancéreuses, à des blessures invalidantes ou à des plaies de lèpre apparaissent. Ceux qui subissent ce processus deviennent des échos monstrueux de la version du vampire imaginée par Murnau sur grand écran. Mais peut-être que la douleur et l'humiliation enseignent la compassion, car, de tous les Descendants, les Nosferatus (ils se font appeler ainsi parce qu'ils préfèrent en rire) sont les plus charitables. Ils portent leur malédiction à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur. Pour se mêler aux mortels, certains font appel au Sang afin de porter les visages empruntés à leurs victimes ou de disparaître de la vue des observateurs tandis que d'autres utilisent des prothèses et beaucoup de maquillage.
Maudites par leur sensualité débridée, les Divas sont obsédées par la perfection esthétique. Un mannequin faisant une overdose d'héroïne coupée, une vidéo YouTube d'une décapitation parfaitement éxécutée, les yeux hagards d'un enfant qui en a trop vu, le relfet de la lune dans une flaque de sang... voilà le genre de spectacle dans lequel un Toréador se perd. Les légendes racontent que la première Diva finit par mourir devant son miroir car elle fut incapable de détourner le regard de l'image de son visage touché par le reflet de l'aube.
Mais si un Descendant croit que les Toréador ne sont rien de plus que des pervers dévergondés et des artistes superficiels, ce sera sa dernière erreur car il ne vivra pas assez longtemps pour en commettre d'autres. La beauté est pouvoir et l'amour peut faire faire n'importe quoi à n'importe qui. Et voilà la promesse des Toréador. Ils peuvent faire en sorte que même les morts ressentent quelque chose d'intense, de réel.
Tremere était un mage roumain au huitième siècle, et menait une cabale d'utilisateur de magye légitimement craints en raison de leur obsession pour la connaissance et le pouvoir. Il parvint à prolonger sa vie de manière surnaturelle, jusqu'à ce que cette magye s'épuise. Ne pouvant accepter son sort, il entreprit des expérience les plus viles et les plus horribles jamais effectuées, disséquant des centaines de Descendants et faisant des milliers de morts chez les mortels sacrifiés sur des pentacles rituels. Se faisant, ils se damnèrent tous à une éternité de non-vie et de Soif, ayant perdu le lien mystique qui les reliait à leurs arts magiques.
À présent, seul le sang frais permet au Tremere de lancer leurs sorts thaumaturgiques pour déformer la réalité, en une parodie de leurs anciens rituels magyques. Aujourd'hui divisés et cherchant à ne servir que leurs propres intérêts, ils restent unis dans la recherche de la connaissance et des secrets magiques liés au Sang et aux artefacts les plus anciens et les plus rares.
Aux yeux des Ventrues, seul le clan des Rois possède la retenue, la sagesse, le contrôle et la généalogie nécessaires pour mener la race des vampires dans la nuit. De leur gloire en tant que dieux-rois de l'antique Babylone et seigneurs et dames de l'Äge sombre à leurs rôles contemporains de gardiens de lignées de sangr oyale, d'actionnaires majoritaires et de mécènes principaux de grands partis politiques, ils ont toujours été obsédés par le désir de régner. Ils collectent leurs taxes seigneuriales sous la forme de précieux sang, garantissant ainsi l'enrichissement de leur héritage.
Beaucoup d'autres clans occupent des positions influentes dans le domaine de la politique et des affaires, mais aucun ne peut rivaliser avec les Ventrues en termes de pouvoir et de richesse bruts. Mais ces derniers temps, leur image arrogante de dirigeants de droit divin, plus aptes à commander que tout autre clan, a commencé à s'écailler. Le temps leur est compté. Sentant leurs privilèges leur glisser entre les doigts, les Ventrues resserrent les poings et se battent crocs et griffes pour rester les maîtres des vampires.